REINE-GARÇON
L’Opéra de Montréal présente La Reine-garçon en grande première mondiale le mois prochain. Signé par le dramaturge Michel Marc Bouchard et le compositeur Julien Bilodeau, l’opéra tout québécois s’inspire de la vie flamboyante et résolument moderne de la reine Christine de Suède au XVIIe siècle. Une sortie culturelle intergénérationnelle à ne pas manquer.
On raconte que le cri de la reine Christine était si puissant, et son corps si velu lors de sa naissance que son père, le roi Gustave II Adolphe, aurait d’abord pensé qu’elle était un garçon. Catastrophé par son héritière féminine, il décide de la couronner comme un roi et de l’élever comme un homme.
Bientôt, Christine se sent étouffée par sa vie de monarque. Elle reçoit des pressions de toutes parts du royaume pour engendrer un héritier, alors qu’elle est éprise de sa première dame de compagnie, la comtesse Ebba Sparre. Dans sa quête de vérité, elle invite Descartes dans son château d’Uppsala pour le questionner sur le véritable sentiment amoureux. Cet échange inspirera le célèbre Traité des passions de l’âme publié par le philosophe des Lumières en 1649.
Dès lors, la reine Christine refuse systématiquement toutes les propositions de mariage. Elle décide enfin de faire de son amoureuse son compagnon de lit et de désigner son cousin comme fils héritier. Toute sa vie, elle sera tiraillée entre foi et sens critique, liberté sexuelle et devoir d’État.
Le récit véridique de cette féministe avant l’heure est si stupéfiant de modernité qu’il confond les historiens. Et il avait tout le potentiel dramatique pour inspirer un nouvel opus de l’Opéra de Montréal, capable d’intéresser des spectateurs de tous horizons.
On raconte que le cri de la reine Christine était si puissant, et son corps si velu lors de sa naissance que son père, le roi Gustave II Adolphe, aurait d’abord pensé qu’elle était un garçon. Catastrophé par son héritière féminine, il décide de la couronner comme un roi et de l’élever comme un homme.
Bientôt, Christine se sent étouffée par sa vie de monarque. Elle reçoit des pressions de toutes parts du royaume pour engendrer un héritier, alors qu’elle est éprise de sa première dame de compagnie, la comtesse Ebba Sparre. Dans sa quête de vérité, elle invite Descartes dans son château d’Uppsala pour le questionner sur le véritable sentiment amoureux. Cet échange inspirera le célèbre Traité des passions de l’âme publié par le philosophe des Lumières en 1649.
Dès lors, la reine Christine refuse systématiquement toutes les propositions de mariage. Elle décide enfin de faire de son amoureuse son compagnon de lit et de désigner son cousin comme fils héritier. Toute sa vie, elle sera tiraillée entre foi et sens critique, liberté sexuelle et devoir d’État.
Le récit véridique de cette féministe avant l’heure est si stupéfiant de modernité qu’il confond les historiens. Et il avait tout le potentiel dramatique pour inspirer un nouvel opus de l’Opéra de Montréal, capable d’intéresser des spectateurs de tous horizons.
Distribution
Mise en scène : Angela Konrad
Le chancelier Axel Oxenstierna
ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE MONTRÉAL
CHOEUR DE L'OPÉRA DE MONTRÉAL
SCÉNOGRAPHIE Anick La Bissonnière / COSTUMES Sébastien Dionne / ÉCLAIRAGES Éric Champoux / VIDÉO Alexandre Desjardins / COPRODUCTION Opéra de Montréal, Canadian Opera Company (COC Toronto)
La présentation de La Reine-garçon est généreusement parrainée par Vickie Zhao et Alexandru Ionescu.
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