LES MUSES ORPHELINES (LE FILM-THE MOVIE) 

 

Fanny Malette (Isabelle) Les Muses orphelines de Robert Favreau, 2000 ©Vero Boncompagni

Création : Une réalisation de Robert Favreau, scénarisation de Gilles Desjardins, d'après la pièce de Michel Marc Bouchard, LES MUSES ORPHELINES,  LylaFilms 2000. Distribué par Christalfilms


 

Les Muses orphelines restent tout aussi boulversantes à l'écran que sur la scène! Luc Boulanger, VOIR, novembre 2000 

4 étoiles et demi! Fanny Mallette est une véritable révélation!  Marc-André Lussier, LA PRESSE, novembre 2000 »

Synopsis


Hantés par la disparition de leur mère, les enfants - les muses orphelines - ressassent encore leurs vieux démons vingt ans après le départ de celle qui les abandonna pour vivre avec son amant. Pour préserver la plus jeune, Isabelle, les aînés auront converti la fuite de leur mère en une mort romanesque. Absente depuis, la figure maternelle erre autour de ses enfants qui se sont émancipés, dira Isabelle. Émanciper dans le sens de grandir. Dans le cas de Catherine, la substitut, cela suppose un rejet de cette mère pour faire contrepoids à l'idolâtrie de Luc qui veut réécrire sa vie dans un roman d'adoration. Martine essaie, quant à elle, de se détacher de leur drame collectif.  Plus lucide que son caractère excessif et que ses réactions enfantines le laissent croire, Isabelle mettra un terme à ce mensonge éventé en rassemblant ses sœurs et son frère pour le retour de leur mère "ressuscitée".   En 1965, à Saint-Ludger-de-Milot au Lac-Saint-Jean, trois sœurs et leur frère se retrouvent après une longue interruption de contact. Peu après la disparition de leur père, pendant la Seconde Guerre mondiale, leur mère les a abandonnés. Les retrouvailles sont motivées par son retour annoncé. Elles forcent chacun à se souvenir des circonstances de cet abandon maternel.On découvre progressivement qu’à l’époque, sans doute pour protéger Isabelle, la plus jeune, l’histoire de la famille a été modifiée par chacun. C’est Isabelle qui contraint ses sœurs et son frère à déconstruire les raisons mythiques mises de l’avant par chacun dans son roman familial. Ainsi finit par se dévoiler la vraie part de chacun des parents dans l’histoire familiale.



Haunted by the disappearance of their mother, the children - the orphan muses - still rehash their old demons twenty years after the departure of the one who abandoned them to live with her lover. To preserve the youngest, Isabelle, the elders will have converted their mother's flight into a romantic death. Absent since, the maternal figure wanders around her children who have become emancipated, Isabelle will say. Emancipate in the sense of growing. In the case of Catherine, the substitute, this supposes a rejection of this mother to counterbalance the idolatry of Luc who wants to rewrite his life in a novel of adoration. Martine tries, for her part, to detach herself from their collective drama. More lucid than her excessive character and her childish reactions lead us to believe, Isabelle will put an end to this stale lie by gathering her sisters and her brother for the return of their "resurrected" mother. In 1965, in Saint-Ludger-de-Milot in Lac-Saint-Jean, three sisters and their brother reunited after a long break in contact. Shortly after their father died during World War II, their mother abandoned them. The reunion is motivated by his announced return. They force everyone to remember the circumstances of this maternal abandonment. We gradually discover that at the time, no doubt to protect Isabelle, the youngest, the history of the family was modified by everyone. It is Isabelle who forces her sisters and brother to deconstruct the mythical reasons put forward by each in their family romance. Thus ends up revealing the true part of each parent in the family history.

Commentaires de Robert Favreau, réalisateur de LES MUSES ORPHELINES, 2000


 

PRODUCTION

Réalisation : Robert Favreau

Production : Lyse Lafontaine et Pierre Latour

Scénario : Gilles Desjardins

d’après la pièce de Michel Marc Bouchard

Direction artistique : Louise Jobin

Photographie : Pierre Mignot

Montage : Hélène Girard

Musique : Michel Donato et James Gelfand

 

Marina Orsini : Catherine Tanguay

Céline Bonnier : Martine Tanguay

Fanny Mallette : Isabelle Tanguay

Stéphane Demers : Luc Tanguay

Louise Portal : Jacqueline Tanguay

Patrick Labbé : Rémi

 

 

 

 

 

 

DISTINCTIONS


Film d'ouverture du festival d’Abitibi-Témiscamingue et la compétition officielle au FIFA de Mons (Belgique).

4 Nominations aux Prix Génie du cinéma canadien 2001

Meilleure réalisation, Robert Favreau

Meilleur montage, Hélène Girard

Meilleure actrice dans un rôle de soutien,Céline Bonnier

Meilleur scénario,Gilles Desjardins

Marina Orsini (Catherine) et Stéphane Demers (Luc) 

 

5 Nominations aux Prix Jutra du cinéma québécois 2001 et un prix

Meilleure actrice à Fanny Mallette

Meilleure réalisation à Robert Favreau

Meilleur montage image à Hélène Girard

Meilleur film

Meilleur son
Gagnant pour la meilleure musique à Michel Donato et James Gelfand

LA CRITIQUE- REVIEW

 

Un film magnifique, exceptionnel!  Stéphane Bureau, Téléjournal/Le Point. Radio-Canada, novembre 2000


A la fin au moment de la vérité et de la séparation, Les Muses orphelines restent tout aussi boulversantes à l'écran que sur la scène! Luc Boulanger, VOIR, novembre 2000


Favreau est parvenu à faire raisonner la profonde émotion contenu dans le texte de Bouchard. C'est déjà beaucoup.... Fanny Mallette est une véritable révélation!  Marc-André Lussier, LA PRESSE, novembre 2000


"Ces Muses orphelines constitue la plus agréable surprise de l'automne au cinéma québécois. On peut d'ores et déjà prévoir qu'il sera l'un des favoris à la prochaine cérémonie des Jutra. On a adoré et ce serait un régal de le voir à nouveau." Normand Provencher, LE SOLEIL, novembre 2000


"A voir aussi pour les percutants dialogues démontrant à quel point le cinéma tire parfois profit de se nourir du théâtre!", Odile Tremblay, LE DEVOIR, décembre 2000

Le réalisateur

 

            Robert Favreau est scénariste et réalisateur, tant pour le petit que pour le grand écran, ROBERT FAVREAU impressionne par la qualité des ses productions. Côté fiction, son film coup de poing Un dimanche à Kigali, sorti sur grand écran en 2006, faisait suite à des œuvres marquantes dont Les muses orphelines (2000), L'ombre de l'épervier I et II (1998 et 2000) et Portion d'éternité (1989) pour lesquelles il a remporté plusieurs prix, notamment le prix Stella Artois pour le meilleur film canadien (Portion d'éternité). Côté documentaire, soulignons, entre autres, Pied de biche (2005) et Le soleil a pas d'chance (1975) qui fit l'objet d'une critique unanimement élogieuse et obtint un record de cotes d'écoute sur les ondes de Radio-Québec.  Passionné par son travail, il a toujours partagé ses connaissances tant comme chargé de cours (UQUAM - INIS) que comme coach dans le cadre d'ateliers intensifs de Jeu à la caméra pour les comédiens.
 

Michel Marc Bouchard et le réalisateur Robert Favreau. ©Yannick Mac Donald

 

 

 




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