L'HISTOIRE DE L'OIE /THE TALE OF TEEKA 

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L'HISTOIRE DE L'OIE

 Maxime-Desbiens Tremblay (Maurice) 

Création : 1999 - TIM SOUTHAM (réalisateur/director), Gala Films


« L'oeuvre est émouvante, poétique et surtout tout à fait prenante.
Louise Cousineau, LA PRESSE, 21 mars 1998

The Tale of Teeka is at once exquisitely beautiful and distressingly dangerous.”
Antonia Zerbisias, THE TORONTO STAR »

 

"Je suis profondément préoccupé par la question du lieu de mémoire au cinéma.... A la découverte de l'oeuvre originale de l'Histoire de l'oie, qui comporte de multiples niveaux de narratipn et des espaces onoriques côtoyant sans complexe des moments de pur réalisme, j'ai compris qu'on me proposait une manière tout à fait originale d'appréhender des bribes du passé, de soi-même. Deuxième énorme atout de cette nouvelle collaboration: la passion et l'importance de l'histoire que souhaitait raconter l'auteur. L'acte de faire une film ne m'a rarement paru plus urgent!"
Tim Southam, réalisateur.

Sur la photo,Tim Southam (réalisateur), Maxime-Desbiens Tremblay (Maurice) et Teeka (l'oie).

Synopsis


A la mort de son père, Maurice revient liquider son passé. Pousser par la volonté de trouver un peu de paix, il ravive ses souvenirs d'enfant mal-aimé, dont les jeux avec l'oie Teeka constituent l'expérience la plus boulversante. Mais on n'échappe pas indéfiniment à son destin. L'Histoire de l'oie, c'est un portrait chargé d'émotion du caractère héréditaire de la violence familiale.

Raconté par Maurice adulte, l'Histoire de l'oie raconte l'histoire d'un homme qui cherche à se réconcilier avec son passé. Lors d'un retour à la ferme où il a grandi, le souvenir de cette enfance meurtrie remonte vivement en lui. Meurtri par sa relation violente avec ses parents, le jeune Maurice rencontre Teeka qu'il invite à venir jouer dans sa maison. Il s'évade avec cette unique amie dans un monde imaginaire inspiré des aventures de Tarzan. C'est le précieux refuge qu'il s'est inventé pour apaiser la brûlure de ses humiliations quotidiennes. Maurice laisse soudainement transparaître des facettes inquiétantes de sa personnalité et Teeka ne reconnaît plus son ami. Le vent souffle, l'orage éclate et, dans la bourrasque, les frontières du bien et du mal se confondent. Teeka comprend de mieux en mieux le sort de Maurice et ce que sera son propre destin.

TALE OF TEEKA - RESUME

Bruised by the violent relationship with his parents, young Maurice befriends Teeka, the lively goose. Absorbed by the world of games they play together, Maurice lets down his guard and introduces Teeka to his imaginary altar ego, Tarazan. Based on Michel Marc Bouchard's award winning play, THE TALE OF TEEKA/L'HISTOIRE DE L'OIE is a charged portrayal of one man's attempt to reconcile his abusive childhood.



PRODUCTION

réalisation de Tim Southam
produit par Anna Stratton pour Gala Film en association avec Tryptich Media.
Scénario et dialogues de Michel Marc Bouchard
adaptation anglaise de Linda Gaboriau
Avec Maxime Desbiens-Tremblay (Jeune Maurice)
Benoît Brière (Maurice adulte) et Brent Carver (Old Maurice)
Direction photo de Eric Cayla
Direction artistique de Mario Hervieux
Costumes de François Barbeau
Montage de André Corriveau

Brent Carver (Maurice adult)


DISTINCTIONS / AWARDS

Golden Spire Award,San Francisco International Film Festival 1999. Tim Southam -

Gémeaux 1998
Meilleure œuvre dramatique/Best dramatic program et Meilleure réalisation: Émission dramatique/Best Direction - Dramatic Program
et en nomination pour meilleur Texte, meilleure Photo, meilleur Montage, meilleur Son, meilleur Direction artistique, meilleure Musique Originale

Banff Rockie Award 1998
Best Children's Program

Chicago International 1998 Television Competition
Nominated Best Individual Television Children's Program

Gemini Award 1999
4 nominations.
Best Short Drama.
Best Direction in a Dramatic Program or Mini-Series.
Best Overall Sound in a Dramatic Program or Series.
Best Picture Editing in a Dramatic Program or Series.

CRITIQUES - REVIEWS



"... L'enfant apprivoise une oie - formidablement jouée par plusieurs volatiles différents, chacun ayant sa spécialité - qu'il finira par tuer... L'oeuvre est émouvante, poétique et surtout tout à fait prenante. Louise Cousineau, LA PRESSE, 21 mars 1998

"... En tout, 46 minutes d'un très délicat et très boulversant moment de télévision! Que les béotiens bêtes et bornés du service commercial veulent interrompre par deux fois pour y intercaler leur putain de publicité. Jouissant d'un rare privilège d'une dotation publique, Radio-Canada pourrait, en certaines circonstances, faire montre d'une civique et esthétique retenue..." Didier Fessou, LE SOLEIL, 18 mars 1998

"Un jeune garçon et une oie dans une grande ferme isolée. C'est l'histoire touchante d'un garçon qui se réfugie dans l'imaginaire, qui devient Tarzan au coeur de la jungle hostile, parce que la vie réelle est trop dure." Paul Cauchon, LE DEVOIR, 22 mars 1998

"Cette histoire de l'oie aurait presque pu se retrouver dans un Conte pour tous. Mais les bons films pour les jeunes ne sont-ils pas souvent meilleurs que plusieurs destinés aux adultes?" Suzanne Gauthier, JOURNAL DE MONTRÉAL, 20 mars 1998

“Breathtaking... a winner you’ll not easily forget... The Tale of Teeka is at once exquisitely beautiful and distressingly dangerous.” Antonia Zerbisias, THE TORONTO STAR

“The Tale of Teeka is a magical hour of television... In addition to getting superb performances from a young actor and a barnyard fowl, Southam used special effects and superb cinematography to create a compelling portrait of a troubled boy’s imaginary world and his anguish in the real one... Watch it.” Mike Boone, THE GAZETTE, Montreal

“Though a grim story of emotional cruelty, Teeka has moments of surprising sweetness and beauty.” John Allemang, THE GLOBE AND MAIL

“Exquisite... Heart-wrenchingly tragic and brave almost beyond belief.” Claire Bickley, HE TORONTO SUN

“Tim Southam seems to create minor masterpieces with every TV genre he tackles: arts performance (Satie and Suzanne); documentary (Drowning in Dreams); and now drama.” Tony Atherton, THE OTTAWA CITIZEN

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