LA REINE-GARÇON 

 
 

 

Mise en scène : Angela Konrad

ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE MONTRÉAL
CHOEUR DE L'OPÉRA DE MONTRÉAL   

SCÉNOGRAPHIE Anick La Bissonnière / COSTUMES Sébastien Dionne / ÉCLAIRAGES Éric Champoux / VIDÉO Alexandre Desjardins / COPRODUCTION Opéra de Montréal, Canadian Opera Company (COC Toronto)

La présentation de La Reine-garçon est généreusement parrainée par Vickie Zhao et Alexandru Ionescu.

@photo de Vivien Gaumand

 

Après La beauté du monde, le nouvel opéra du tandem Michel Marc Bouchard et Julien Bilodeau, La reine-garçon, a été créé samedi à l’Opéra de Montréal sous la direction de Jean-Marie Zeitouni dans une mise en scène d’Angela Konrad. La puissance du sujet et de la partition prouve une fois de plus que l’art lyrique, en crise dans la dernière moitié du XX siècle, est redevenu un mode d’expression artistique suprême. LE DEVOIR, 5 février 2024

Le dicton dit que c’est en forgeant que l’on devient forgeron. Nous pourrions modifier l’adage ainsi : c’est en composant des opéras que l’on devient un compositeur d’opéra ! Avec ce troisième opus lyrique, Julien Bilodeau livre sa partition la plus aboutie dans une œuvre brillamment réalisée, et qui jouit d’une excellente production pour la mettre pleinement en valeur. OPÉRA. 6 février 2024

avec des interprètes superbes et un matériau musical et dramaturgique riche, La Reine-garçon forme un spectacle prenant et impressionnant valant la peine d’être vu. Amateurs d’opéra et d’histoire ne voudront pas manquer cette très bonne production québécoise qui va contribuer à faire rayonner des talents d’ici. Longue vie à La Reine-garçon! Ludwigvan Montréal, 6 février 2024

La langue de Michel Marc Bouchard, concrète, non affectée mais sans être crue, atteint ici des sommets de concision, avec des pointes poétiques sublimées par le chant et la musique. L’histoire est si habilement racontée qu’on ne s’ennuie jamais. D’autant plus que l’une des grandes qualités de cette production réside dans l’humour, qui affleure à plusieurs occasions malgré le sérieux, voire le tragique de la situation. Le personnage du comte Johan Orenstierna (impayable Isaiah Bell) et celui de la reine-mère Marie-Éléonore de Brandebourg (renversante Aline Kutan), donnent lieu à des numéros mémorables de drôlerie. Quant à l’interprète de Christine, Joyce El-Khouri, elle impose une autorité dans ses combats qui atteint son apogée au final, époustouflante.

@photo de Vivien Gaumand

 

 

Sans doute faut-il une harmonie indéfectible entre les divers talents convoqués dans une telle création artistique (entièrement québécoise) pour mener à terme ce type d’entreprise réunissant sur les planches (et dans la fosse) au-delà de 100 personnes. L’équipe réunie pour cette création l’opéra de La Reine-garçon a su faire naître la magie, et le public a le devoir d’y accourir. LA REVUE JEU, février 2026

Au final, ce qui rend cet opéra particulièrement rafraichissant, c’est surtout de voir l’audace de l’Opéra de Montréal demonter et présenter un opéra aussi obtus (dans le bon sens!) et loin des standards auquel son public est habitué enallant voir du Mozart ou du Verdi. Challenger son public est souvent sein et le pari est ici accompli avec prestance. SORS-TU, février 2024

La Reine-Garçon“More of this, please.” Finally, a new opera that doesn’t get in its own way! The premiere of LA REINE-GARÇON on February 3 was the affirmation (that some of us badly needed) of contemporary opera’s ability to tell a compelling story. Not a story from our times, apparently that’s still an unreasonable expectation for the big companies, but even set in a 17th century Swedish court it is a story of naturalistic characters, serious and touching themes, and it takes a memorable delight in its telling. This is an opera that enjoys itself. OPERA CANADA, Février 2024

@photo de Vivien Gaumand

 

 

La Reine-Garçon, Canadian Opera Company, Toronto, janv.février 2025

 

Synopsis in a Minute

Uppsala Castle, 1649. Queen Christine, more masculine than her men of war, more erudite than her scholars, brings René Descartes to her kingdom to teach her the mechanism of the passions that inhabit the soul. Torn between the masculine and the feminine, between faith and knowledge, between her love for a woman and the State which demands an heir, she seeks the truth, her truth–despite the rapacity of the nobles, the ardour of the suitors, her mother's madness, and, above all, despite the outbursts of her own passions.

"La Reine-garçon is that rare beast, a new grand opera with a compelling, accessible score that demonstrates the potential for collaboration between Canada’s opera companies. May it inspire more such projects to help build the Canadian opera canon.""
 
La Scena Musicale, Gianmarco Segato, 2 février 2025
 
"La Reine-garçon est cette bête rare, un nouvel opéra grandiose avec une partition convaincante et accessible qui démontre le potentiel de collaboration entre les compagnies d’opéra du Canada. Puisse-t-il inspirer d’autres projets de ce genre pour aider à bâtir le canon de l’opéra canadien."
 
LA REINE-GARÇON AT THE COC
" This is everything a new opera should be: a meaty and relatable story, visually stunning and music that is accessible to any openminded person without descending into movie soundtrack banality. If this were a co-pro of the Met and Royal Opera, I would confidently predict global success. As it is, we’ll see… "
5 stars
John Gilks, 01 février 2025, BACHTRACK
 
LA REINE-GARÇON AU COC
" C'est tout ce qu'un nouvel opéra devrait être : une histoire charnue et pertinente, visuellement époustouflante et une musique accessible à toute personne ouverte d'esprit sans sombrer dans la banalité de la bande originale d'un film. S'il s'agissait d'une co-pro du Met et du Royal Opera, je le ferais. prédire avec confiance le succès mondial Dans l’état actuel des choses, nous verrons… "
 
Photo @Michael Cooper

 

  • Kirsten MacKinnon as Queen Christine

  • Kirsten LeBlanc as Queen Christine

  • Philippe Sly as Karl Gustav

  • Isaiah Bell as Johan Oxenstierna

  • Owen McCausland as René Descartes

  • Alain Coulombe as Descartes' assistant

  • Queen Hezumuryango as Ebba Sparre

  • Director: Angela Konrad

  • Conductor: Johannes Debus


 

Photo @Michael Cooper

"Maestro Debus’s responses deepened my understanding and appreciation of this opera. To my eyes and ears as an audience member, I feel that Bilodeau and Bouchard have given us a unique and striking new work, with a score that’s tonally complex, rich, accessible, with wonderfully atmospheric and highly evocative moments, yet at the same time rooted in contemporary 21st-century musical sensibilities. As I left the opera house after the performance, I founded myself still under the spell of its exceptional score." OPERA-CANADA, février 2025

"Les réponses du maestro Debus ont approfondi ma compréhension et mon appréciation de cet opéra. À mes yeux et à mes oreilles en tant que spectateur, j’ai l’impression que Bilodeau et Bouchard nous ont offert une nouvelle œuvre unique et saisissante, avec une partition complexe sur le plan tonal, riche, accessible, avec des moments merveilleusement atmosphériques et très évocateurs, mais en même temps enracinée dans les sensibilités musicales contemporaines du 21e siècle. En sortant de l’opéra après la représentation, je me suis retrouvé encore sous le charme de sa partition exceptionnelle." OPERA-CANADA, février 2025

 

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