Sous les regard des mouches
Création : Février 2000, Compagnie Jean Duceppe dans une mise en scène de l'auteur, Montréal. février 2000
BAJO LA MIRADA DE LAS MOSCA, traduction en espagnol mexicain de Boris Schoemann, 2014
Sotto lo sguardo delle mosche, traduction en italien de Valentina Aicardi, 2018
NO ENGLISH TRANSLATION
.« ...Le texte est en grande partie de la première eau: il est cynique, dérangeant, d'une lumière noire profondément glaçante et absolument fascinante."
Sonia Sarfati, LA PRESSE, février 2000 »
SYNOPSIS
Deux cousins élevés au milieu des porcheries confrontent leur vision de la condition humaine en faisant subir à leur entourage des jeux aussi cruels que ceux qu'ils ont déjà fait subir aux animaux. Après une fugue de trois jours avec Docile, Vincent revient à la maison comme un enfant prodigue. Mais on l'attend de pied ferme: sa mère parce qu'elle ne peut se résoudre au départ de son fils, et Cousin, responsable de l'exploitation familiale de quatorze mille porcs, parce qu'il exerce sur lui un ascendant fatal. Lorsque Cousin voit que Vincent cherche à lui échapper, qu'il est attiré par la vie extérieure et l'amour d'une jeune fille, sa vengeance est impitoyable.
Two cousins raised in the middle of pigery confront their vision of the human condition by making undergo in their circle of acquaintances of the games so cruel as those whom they have already made undergo in animals.
Céline Bonnier (Docile) et Sébastien Delorme (Vincent), Montréal, 2000
Personnages - CHARACTERS
La mère
Le Cousin
Vincent, le fils
Docile, l'amie de Vincent
Les trois servantes
Le vétérinaire
La femme du vétérinaire
Création Sous le regard des mouches, m.e.s. de l'auteur, Compagnie Jean Duceppe, Montréal, février 2000.
Avec Marie Tifo, Roger Larue, Sébastien Delorme, Micheline Poitras, Simone Chartrand, Fanny Mallette, Normand Lévesque et Pauline Lapointe.
assistance à la mise en scène: Lou Arteau
Décor: Daniel Castonguau
Costumes: François Saint-Aubin
Lumières: Claude Accholas
Musique: Michel Smith
Accessoires; Normand Blais
"La Compagnie Jean Duceppe est en train de devenir un haut lieu de la création dramatique au Québec.... Cette compagnie s'adresse à un public moyen pour qui le théâtre est un divertissement sérieux et qui ne demande pas mieux de se faire conter des histoires. Aussi est-ce bien là qu'on a créées les plus récentes pièces de Michel Tremblay et de Michel Marc Bouchard... Bouchard avait déjà fait jouer à cet endroit Le Chemin des passes-dangereuses en février 1998 dans une mise en scène de Serge Denoncourt... Sa plus récente pièce Sous le regard des mouches vient d'être créée dans une mise en scène de l'auteur au Théâtre Jean Duceppe le 16 février 2000... Nous sommes toujours dans un théâtre de l'aveu;"Certains sont nés sous le regard de Dieu, mes personnages sont nés sous le regard des mouches." écrit l'auteur dans son avant-propos. Ces mouches sont celles qui dévorent les carcasses d'animaux. Le domaine des personnages, que les habitants de la ville ont surnommé "le domaine des cochons", comprend 35 bätiments dont 34 sont consacrés à l'élevage des porcs (le trente-cinquièreme étant la maison familiale, qui ne diffère pas des autres bâtiments.) et les mouches s'y sont installées à demeure... dans le système de chauffage, ankylosées mais elles peuvent être réveillées par la chaleur.
Dans cette maison vivent Vincent, sa mère et son Cousin. Mais Vincent est partie il y a trois jours découvrir le monde hors du domaine. Au lever du rideau, il est de retour avec une jeune femme baptisée Docile. Il est revenu chercher ses affaires., l'argent de sa mère et quelque chose d'autre... (La morphine) avant de repartir pour de bon... Toutes les années passées dans les livres ont laissé leur marque sur Cousin qui se présente comme "L'Ogre du conte!"... La pièce se divise en deux parties respecte tous les canons dud rame, avec un grande efficacité. Il n'y a pas de quoi à attirer les amateurs d'une quête esthétique absolue, qui restent sans doute plus intéressés au premières pièces de Bouchard, mais il y a là une grande maîtrise technique et une dramaturgie d'une grande efficacité qui attire à l'auteur, un public fidèle de plus en plus nombreux et qui sans doute laissera une marque dans l'histoire du théâtre." Lucie Robert, VOIX ET IMAGES, Université du Québec à Montréal, vol.26, no.3, 2001
Sur la photo, Marie Tifo (la Mère) et Sébastien Delorme (Vincent), Montréal, 2000
LA CRITIQUE
"CONTRE NOIR POUR UN PRINCE ORPHELIN. Défendue par une très solide distribution, cette pièce touffue et cruelle porte d'abord sur la fragilité de notre prise du réel. Elle peut laisser perplexe mais on ne s'ennuie certes pas."Solange Levesque, LE DEVOIR, 21 février 2000.
"Le dramaturge possède le don d'imaginer des personnages et des situations qui, au premier plan, semblent banalement quotidiennes. Puis tranquillement , il tord ce réalisme. Juste assez pour susciter le malaise, pour éveiller la curiosité.... Le texte est en grande partie de la première eau: il est cynique, dérangeant, d'une lumière noire profondément glaçante et absolument fascinante."Sonia Sarfati, LA PRESSE, février 2000
"Le bien contre le mal, l'abîme contre la lumière. Sous le regard des mouches se veut une pièce audacieuse et cérébrale à lent développement mais dont la substance perdure bien après le dernier souffle." Philippe Rezzonico, JOURNAL DE MONTRÉAL, février 2000
SOUS LE REGARD DES MOUCHES, Théâtre La Belle Rouge - St Herblain, France, avril 2011.
SOUS LE REGARD DES MOUCHES, nouvelle version, dans une mise en scène de Dario Larouche, au Théâtre Mic-Mac à compter du 3 avril 2015, à Roberval (Québec).
Vincent et son cousin ont grandi dans la promiscuité des porcheries et se sont amusés tout jeunes à chercher l’origine de l’âme en observant l’agonie des porcs. Depuis, ils sont devenus des hommes. Vincent qui tendait vers la lumière est aspiré vers les ténèbres par le maître du morbide qu’est devenu son cousin. Un soir de tempête de neige, plusieurs invités s’improvisent et on dresse la table pour un dernier repas à la recherche de l’origine de l’âme.Cousin va s’offrir un dernier jeu.
"C’est un tour de force que les artisans du Théâtre Mic-Mac ont réalisé en mettant en scène la pièce « Sous le regard des mouches » de l’auteur Michel-Marc Bouchard. Dès les premiers pas, les premières notes, les comédiens nous plongent dans un univers de tourmente et de profond malaise.", Hélène Gagnon, L'Étoile du lac, Roberval, 4 avril 2015.
BAJO LA MIRADA DE LAS MOSCA, (SOUS LE REGARD DES MOUCHES), création en espagnol au Centro Cultural del Bosque - Teatro El Galeón, dans une traduction de Pilar Sánchez Navarro et une mise en scène de Boris Schoemann. Mexico à compter du 12 novembre 2015.
Después de la fuga de tres días con Dócil, Vicente vuelve a casa como un hijo pródigo, pero lo esperan sin concesiones: su madre por qué no puede aceptar la partida de su hijo, y Primo, responsable de la explotación de la empresa familiar de catorce mil puercos, ejerce sobre él una influencia fatal. Cuando Primo ve que Vicente busca escapar de él, que está atraído por la vida exterior y por el amor de una joven, su venganza es despiadada.
Con: Pilar Pellicer, Antón Araiza, Constantino Morán, Teté Espinoza, Miguel Romero, Pilar Boliver, Mercedes Olea y Estefanie Izquierdo.
Escoger un papel adecuado cuando se tienen más de 50 años de trayectoria no es tarea fácil, pues ya se ha hecho de todo, reconoce la primera actriz mexicana Pilar Pellicer quien, sin embargo, asegura haber acertado con su siguiente reto actoral: “Bajo la mirada de las moscas”, del canadiense Michel Marc Bouchard. “Cuando pensé en celebrar mis más de cinco décadas de trabajo sobre un escenario, pensé que tenía que ser con un muy buen texto, yo hubiera querido hacerlo con la obra de algún mexicano, pero no encontré una pieza que tuviera la fuerza que tiene ésta”, comenta la actriz de cine, teatro y televisión originaria del Edén de México. Y es que a estas alturas, dice, “es difícil encontrar un papel que realmente me cautive, como en este caso, que la elegí por su intensidad y temática, pues habla de las relaciones humanas, de problemas de la actualidad, de seres humanos que se odian pero al mismo tiempo aman profundamente la vida”
“… Dedicado a desentrañar la transformación del ser humano en su proceso de supervivenca, avasallado por alargar una existencia devaluada, Michel Marc Bouchard ha encontrado en Schoemann y en los integrantes de este equipo artístico une propuesta consistente sobre nuestro afán autodestructivo, que aniquila lo que podría salvarnos.”
Alegria Martinez, MILENIO, 23 janvier 2016.
« El texto del canadiense Michel Marc Bouchard – a quien recordamos también por su obra“Tom en la granja”- pretende hacer una metáfora acerca de la putrefacción que sufre la humanidad y la excesiva violencia de la cual somos parte. Si bien es un texto que para muchos espectadores puede resultar atractivo e incluso provocador, es menester mencionar que tampoco es un texto sencillo en su interpretación.
La dirección de Boris Schoemann propone un ambiente impecable en el cual contrasta la inmundicia propia de un muladar, con la pulcritud que se mantiene al interior de la casa. Cabe destacar que la propuesta escenográfica de Xóchitl González ayuda a que el ambiente se logre; muebles negros y cortinas blancas hacen que la escena adquiera la fuerza que constantemente requiere. » Óscar Alberto Fontana, DISTRIO TEATRAL, , 24 janvier 2016
“Estoy seguro que muchos al ver este montaje querrán sacar una cita al día siguiente con el terapeuta para exorcizar a su madre. Pilar Boliver, sin duda alguna, es una de las mejores actrices de este país. He seguido su trayectoria no sólo por su capacidad de transformación sino por el riesgo que toma en cada uno de sus proyectos. Ahora con Bajo la mirada de las moscas la veo probándose como actriz junto con uno de los ensambles más poderosos de toda la temporada.” MAURICIO MONTESINOS - EL SÉMÉNARIO - JANVIER 2016
“Mención aparte está Pilar Pellicer, quien interpreta a la madre y con la cual celebra sus 55 años de carrera. Es admirable observarla en el escenario: segura, clara en sus intenciones y justa en su interpretación. Con naturalidad y un reflejo certero de su dolor, Pilar Pellicer se muestra como una madre atormentada por su decisión de concluir la vida de su hermana ante su enfermedad terminal y la confusión que le genera el actuar divagante de su hijo, al cual no sabe cómo ayudar. La presencia de dos sirvientas silenciosas que desinfectan continuamente el lugar, interpretadas con precisión por Mercedes Olea y Stefanie Izquierdo, dan énfasis a la existencia de las moscas y el olor nauseabundo que provocan las porquerizas.... Boris Schoemann dirige hábilmente al equipo de actores y, junto con su acertada concepción aséptica del espacio escénico –muy bien diseñado por Xóchitl González y excelentemente iluminado por Víctor Zapatero, como siempre–, dan a Bajo la mirada de las moscas, que se presenta en el Teatro El Galeón del INBA, gran profesionalismo, permitiéndonos disfrutar y padecer esta tragedia familiar que nos sacude.” Estela Leñero Franco, PROCESO, 27 JANVIER 2016
“Bajo la mirada de las moscas es una obra de teatro que nos hace reflexionar sobre las sagas familiares, de la relación erótica entre hijos y madres, la búsqueda de nuestro carácter, así como, la opresión hacia un individuo débil y melancólico, que esta a merced de la voluntad de otros más fuertes y, claro, más sanos….” Oswaldo Rojas, MUGSNOTICIAS.,COM, 13 noviembre 2015
SOUS LE REGARD DES MOUCHES, Troupe Diapason, Université de Rennes1, France, avril 2018.
SOUS LE REGARD DES MOUCHES, mise en scène de Monique Marny, LA CATILLON, Moléson-sur-Gruyère, Suisse, septembre 2018.
SOUS LE REGARD DES MOUCHES, mise en scène de Alice Millet et Rozenn Trégoat,, UNIVERSITÉ DE RENNES, LE DIAPASON, Rennes, Suisse, avril 2018.
Sotto lo sguardo delle mosche mise en espace De Simone Schinocca, trad. Valentina Aicardi, Tedesca, Festival Il Mondo è ben fatto, Turin, Italie,octobre 2018
Avec Valentina Aicardi, Francesca Cassottana, Elio D'Alessandro, Antonella Delli Gatti, Andrea Fazzari, Fabio Marchisio, Turin, 2019
mise en scène Simone Schinocca
scénographie Sara Brigatti
costumes Agostino Porchietto
compositions originales Elio D'alessandro
assistance à la mise en scène Claudia Cotza, Roberta Lanave
soin du mouvement Valentina Renna
audio et lumières Giuseppe Venuti Tedacà production en collaboration avec Teatro Libero di Palermo Merci à FTT - Fertili Terreni Teatro
Elio D'Alessandro (Vincent) et Antonella Delli Gatti (la mère), Turin, 2019
"Concret et abstrait, réaliste et balisé, le parcours conçu par Schinocca met en valeur les cordes tranchantes de l'instrument meurtrier construit par Bouchard, offrant au public le juste mélange d'émotions contrastées jusqu'au dernier rite de conclusion clarifiant. orchestrant un chœur de personnages dévorés par l'ennui et la soif de vengeance, grâce à une distribution parfaitement adaptée pour incarner les voix des spirales de haine et de naïveté. Concret et abstrait, réaliste et balisé, le parcours conçu par Schinocca met en valeur les cordes tranchantes de l'instrument meurtrier construit par Bouchard, offrant au public le juste mélange d'émotions contrastées jusqu'au dernier rite de conclusion clarifiant. orchestrant un chœur de personnages dévorés par l'ennui et la soif de vengeance, grâce à une distribution parfaitement adaptée pour incarner les voix des spirales de haine et de naïveté. Concret et abstrait, réaliste et balisé, le parcours conçu par Schinocca met en valeur les cordes tranchantes de l'instrument meurtrier construit par Bouchard, offrant au public le juste mélange d'émotions contrastées jusqu'au dernier rite de conclusion clarifiant." Par aLAN MAURO VAI, Teatri Online, 6 novembrer 2019